Quand nous étions enfants, nos meilleurs réconforts étaient les étreintes de nos parents. A l’adolescence et à l’âge adulte, nous sommes plus entrain à se faire des câlins entre amoureux, ou bien pour manifester notre affection à quelqu’un, ou encore pour consoler ou rassurer une personne. Malheureusement, à un âge avancé, nous ne donnons ou ne recevons des embrassades que très rarement. Ces gestes simples, banaux et gratuits sont pourtant porteurs de bien-être. Les câlins sont physiquement plaisants : c’est agréable et c’est aussi un signe de rapprochement.  Mais les scientifiques ont prouvé qu’ils sont aussi bénéfique psychologiquement.

En effet, lors d’une étreinte la libération de l’ocytocine (aussi connu comme étant « l’hormone du plaisir ») favorise une connexion émotionnelle et une sensation de réconfort. Elle apaise, calme la pression artérielle et régule le battement du cœur. La dopamine (autre hormone neurotransmetteur que l’ocytocine) agit de son côté en stimulant le cerveau produisant ainsi une sensation de bien-être et du plaisir. Depuis le début des années 80, le 21 janvier est considéré comme étant la journée internationale des câlins ou le Hug Day ou Hugging Day. Depuis, on voit encore des jeunes dans la rue avec des pancartes demandant des câlins aux passants. Mais le neurophysiologiste Jürgen Sandkühler (Directeur du Centre de recherche pour le cerveau et professeur à la faculté de médecine de Vienne) avance que pour que la libération de ces hormones productrices de bonne sensation se fasse, le câlin ou l’étreinte doit se faire entre des personnes qui se connaissent au moins plus ou moins bien. Autrement, c’est l’effet contraire qui se produit puisqu’étreindre un inconnu peut être stressant pour celui-ci dans la mesure où on envahi son espace vital.